26 juin 2005
Seulement la beauté sauvera le monde ...
Mario Botta fuit la laideur. Il pleure l'urbanisation contemporaine. Le flot interminable des agglomérations qui bétonnent le territoire. Il maudit le culte des grandes surfaces, la consommation à toute heure et la circulation névrotique. L'homme n'est plus chez lui. Il n'a plus de maison. On construit avant d'habiter. C'est le contraire qu'il faudrait faire. Même les matériaux perdent la tête. Il y a des fausses pierres, des faux marbres, du faux bois. L'illusion gagne le réel. Mario Botta croit dur comme fer à la gravité des matières.
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